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Pourquoi être heureux au travail a du sens ?

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Je ne vais pas rentrer dans les nuances du bonheur au travail, d’être heureux au travail ou encore du bien-être au travail. Certains diront que « la joie n’est qu’une émotion, elle est passagère ». D’autres diront « le bonheur est un état durable, mais peut-on être heureux toute sa vie ? ». Enfin, d’autres encore diront que « le bien-être n’est qu’une sensation, mais est-ce vraiment ce que nous ressentons au plus profond de nous ? ».

Les mots sont importants, mais certaines fois, je pense qu’il ne faut pas tourner autour du pot. Je souhaite parler du fait que nous et nos employés nous sentions bien lorsque nous allons au travail et évoluons dans une atmosphère de travail agréable. Je souhaite parler de l’épanouissement, d’avoir des moments de joie, des sentiments de bonheur et bien être et que le stress au travail et la boule au ventre ne soient pas présents. Bref, que nos employés et nous venions travailler dans la bonne humeur, dans un état serein et détendu sans pour autant être dans « le monde de oui oui ». Être heureux au travail est loin d’être une utopie. Voici 3 points essentiels montrant qu’être heureux au travail a du sens.

être heureux au travail

 

1 — Les avantages d’être heureux au travail

Selon le MIT, un salarié heureux est 2 fois moins malade, 6 fois moins absent, 31 % plus productif et 55 % plus créatif ! Je pense que tout est dit et je pourrais arrêter mon article ici. Cependant, j’ai encore beaucoup de choses à dire !

Être heureux au travail permet donc de réduire l’absentéisme. Quel scoop ! Si nos employés ne viennent plus avec la boule au ventre ou encore en sachant qu’ils vont passer une mauvaise journée, il est certain que le moindre petit rhume ne servira plus de prétexte pour rester à la maison. Au contraire, se sentant responsabilisé, utile et respecté, un employé heureux sera fier de travailler avec le nez qui coule et de venir montrer à quel point nous pouvons compter sur eux.

De plus, comme nos équipes seront heureuses, se sentiront bien et peuvent s’épanouir dans un environnement de travail positif, elles ne traineront pas à mettre en œuvre le dernier plan d’action ou pour réaliser leur travail. Ainsi, la productivité augmentera car la motivation sera au rendez-vous lorsque les employés sont bien plus heureux. Nos équipes seront donc pleines d’envie et d’énergie. Ce n’est pas non plus un scoop.

Enfin, nos équipes pourront atteindre l’épanouissement professionnel et seront plus créatives. Pourquoi ? Parce que pour que nos employés soient heureux au travail, il faudra leur donner de l’autonomie et donc la possibilité de prendre des initiatives pour s’épanouir au travail et être plus productifs. À partir du moment où ils pourront « oser » faire des choses nouvelles, il est certain que nous pourrons laisser libre cours à notre créativité pour nous indiquer de nouveaux chemins et de nouvelles manières de faire et de faire bien. Ce n’est pas pour autant que ce sera « la foire ». Être heureux au travail et s’y sentir bien ne passe pas par une absence de règles. Il y en aura juste moins : moins, mais mieux pour rendre plus heureux les employés et les permettre de travailler dans de bonnes conditions.

 

2 — Le commerce a remplacé la guerre

Benjamin Constant en parlait très bien : le commerce a remplacé la guerre. Il y a 2 grandes méthodes pour obtenir ce que nous voulons, mais que l’autre possède : la guerre ou le commerce. Le commerce a l’air de très bien fonctionner puisqu’il n’y a jamais eu aussi peu de guerres même s’il y en a toujours beaucoup trop.

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Moins de guerres, plus de commerce

Le problème de la guerre c’est qu’elle entraine de la résistance de la part de notre adversaire. Cela coûte donc très cher en termes financiers, mais aussi humains pour prendre l’ascendant. Certes, pour certains, certaines guerres en valent le coût puisqu’ils sont prêts à la financer. Mais le monde a tellement changé… En effet, obtenir des ressources naturelles que d’autres pays possèdent par la force peut rapporter gros. Mais dans le monde actuel, développer des entreprises comme Apple, Facebook ou Google rapporte aussi très gros ! De plus, il est difficile de se faire voler ou qu’un autre pays nous déclare la guerre pour s’accaparer Apple. Comment en envoyant notre armée pouvons-nous voler Apple ?

Au contraire, il est bien plus intéressant de travailler en collaboration avec Apple pour comprendre leur mode de fonctionnement et ainsi développer ce savoir-faire dans notre pays ! Il est donc bien plus judicieux de faire du commerce que la guerre dans l’économie numérique d’aujourd’hui.

 

Les rapports commerciaux sont différents

Ainsi, les rapports entre les personnes changent. Nous passons d’un rapport de force brutal et sanglant à une collaboration. Certes, théoriquement, il ne devrait plus y avoir de rapports de force et chacun devrait être considéré d’égal à égal. Je ne suis pas un expert de la négociation, mais j’imagine qu’il reste tout de même un rapport de force. Toujours est-il qu’il est moins sanglant. Chacun ne signe un accord que lorsqu’il y a trouvé un intérêt. Nous ne sommes donc plus dans une logique gagnant/perdant, mais bien gagnant/gagnant, même si certains peuvent gagner un peu plus que d’autres.

La logique de la satisfaction de l’autre se développe. En satisfaisant l’autre, je vais pouvoir satisfaire mes envies et me procurer ce dont j’ai besoin. Il faut donc satisfaire le besoin de l’autre. Pour cela, nous ne devons plus avoir une attitude de domination, mais d’écoute pour mieux comprendre l’autre et ainsi trouver le bon produit ou service qui satisfera son besoin. En échange, j’obtiendrais un produit ou un service immédiat ou de manière différée grâce à l’argent.

 

D’où une logique d’être heureux dans son travail

Cette logique est en train de s’étendre au management. En effet, les entreprises comprennent que ce sont les salariés qui répondent aux besoins de l’autre, à savoir, des clients. Les questions stratégiques sont essentielles, mais ce sont bien les équipes qui, directement ou indirectement, satisfont les besoins d’un client. D’ailleurs, même entre collègues nous avons une relation de client. Par exemple, un service logistique qui livre un magasin considère ce magasin comme un client.

Il faut donc tenir compte de la satisfaction au travail et de prendre soin de ses employés pour qu’ils prennent soin de nos clients. Nous ne sommes pas dans une logique de guerre, mais de coopération. Il faut donc de la bienveillance, du respect, de l’écoute, etc. Nous entendons fréquemment ces termes. Plus nous serons bienveillants avec nos employés, plus il y a de chances pour qu’ils soient bienveillants avec leurs clients. Le bonheur au travail permet de s épanouir et de se sentir bien. L’épanouissement au travail est un cadre plus serein et plus propice au commerce. Rien de surprenant que la recherche de l’épanouissement arrive en force à l’heure actuelle.

 

3 — Choisir d’être heureux au travail

Un autre point fondamental dans la logique de se sentir heureux au travail est l’avancée dans le domaine de la compréhension de l’être humain. Neuroscience ou encore intelligence émotionnelle nous permettent de mieux comprendre et ainsi d’accepter ce que nous sommes au moment présent. Nous avons désormais compris que le monde qui nous entoure n’est que la représentation de ce que nous nous en faisons.

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Le monde dépend de notre représentation

Le monde n’est ni juste, ni injuste, ni beau, ni laid, ni gai, ni triste. Il est ce que nous nous en représentons. Avoir compris cela est peut-être la plus grande révolution de notre siècle. Si je suis plutôt quelqu’un en colère, le monde ne sera pour moi qu’agression et conflit. Si je suis quelqu’un de plutôt heureux et épanoui, le monde sera plus beau et plus charmant.

De plus, nous avons compris que notre enfance influençait énormément la manière dont nous percevons les événements qui nous arrivent. Si nous n’avons pas été respectés à l’école, nous ne nous sentirons pas respectés lorsqu’à l’âge adulte, quelqu’un nous bousculera. Cette personne aura beau être très gentille et nous avoir bousculé involontairement, nous ne nous sentirons pas respectés. À l’inverse, si nous avons été respectés à l’école, cette même personne qui nous bousculerait à l’âge adulte serait l’occasion d’une belle rencontre et d’un sourire. En effet, il n’y a pas mort d’hommes !

 

Attention aux croyances limitantes

Nous avons donc compris que, notamment durant notre enfance, nous nous mettons en tête des croyances. Elles peuvent être limitantes (« personne ne me respecte ») ou positives (« je suis quelqu’un de bien »). En fonction de ces croyances, nous allons percevoir le monde de différentes manières. Bien évidemment, nos croyances positives vont influencer notre monde positivement. Ce sera le contraire pour les croyances limitantes.

Le pire c’est que le cerveau aime se raconter des histoires. Nous risquons ainsi de tomber dans des cercles vicieux ou vertueux. Nous pensons que personne ne nous respecte : à chaque fois qu’une voiture nous coupera la route ou que quelqu’un nous bousculera, nous penserons que c’est volontaire. De plus, notre cerveau sélectionnera les événements qui nous arrivent pour nous confirmer cette histoire. À l’inverse, si nous pensons que nous sommes quelqu’un de bien, notre cerveau sélectionnera les événements qui le confirment. Ce qui impactera notre vie personnel et mais touchera également la vie professionnelle.

 

Nous pouvons agir sur nos croyances

Mais nous avons aussi compris autre chose. Car si nous sommes capables d’identifier nos croyances limitantes, nous sommes aussi capables de les remplacer afin de nous rendre plus heureux! En effet, comprendre qu’une bousculade lorsque nous étions jeunes nous a fait croire jusqu’a aujourd’hui que personne ne nous respecte, c’est aussi comprendre que ce ne fut qu’une seule bousculade. Des méthodes existent pour transformer ou supprimer cette croyance limitante et travailler sur la psychologie positive.

Dans cette logique, considérer le monde du travail comme un univers plaisant ou désagréable ne dépend que de nous ! Si nos croyances sont limitantes, elles nous pousseront à croire que le monde du travail n’est pas agréable. De là, notre cerveau sélectionnera les événements désagréables et nous deviendrons malheureux au travail. Notre attitude sera ainsi désagréable et les gens seront aussi désagréables avec nous. À l’inverse, si nous avons une bonne perception du monde du travail, notre cerveau le confirmera en sélectionnant les bons événements ou en les regardant du bon côté. Notre attitude favorisera une ambiance de travail agréable.

Et comme nous pouvons supprimer ou transformer des croyances limitantes en croyances positives, nous pouvons donc nous mettre dans un état d’esprit positif afin de favoriser une logique d’être plus heureux au travail. Il suffit de le décider pour travailler dessus ! Nous avons donc le choix entre le bien-être et le mal-être. À nous de prendre la bonne direction pour être heureux dans son travail. Mais à choisir, c’est déjà décidé !

 

— Commencer par le plus accessible

Être heureux au travail a de nombreux avantages. En effet, le bonheur professionnel est mieux adapté au contexte actuel et n’est qu’une question de décision. Cette logique dépend de la qualité de vie au travail (QVT). La QVT découle de critères définis par l’Accord National Interprofessionnel de 2013.

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Personnellement, lancer une démarche de grande envergure a tout son sens, mais avant, je pense qu’il est possible de poser quelques actions qui permettent de « se chauffer » avant de traiter des sujets de fond. En effet, commencer à mettre en place une logique d’être heureux au travail n’est pas si difficile. Et avant de cueillir les pommes tout en haut de l’arbre, commençons par récolter celles qui sont facilement accessibles.

Pour que nos employés se sentent bien au travail, ils doivent se sentir considérés dans leur lieu. Pour cela, savoir les écouter sera essentiel. Faire preuve d’intelligence émotionnelle pour comprendre ce qu’ils ressentent sera une 2eme étape fort puissante. Il faudra donc bien connaitre les émotions et savoir les interpréter.

Se former et former ses équipes à la Communication Non Violente permettra à chacun de pouvoir s’exprimer correctement et de limiter les conflits. Ensuite, donner de l’autonomie pour laisser les personnes s’exprimer et des responsabilités pour que les équipes se sentent importantes constitue un facteur d’épanouissement et leur permettra de gagner en confiance en soi.


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