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Lâcher prise au travail : 10 leviers pour agir au quotidien

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Nombreux sont les ouvrages de développement personnel existant sur le lâcher prise, notamment le lâcher prise au travail. Comment gérer son stress dans une société qui met en avant l’efficacité et la productivité ?

Selon l’écrivain français Gilles Farcet, l’origine de la « prise » ou du « contrôle » inhibant le lâcher prise se trouve dans l’« égo » c’est-à-dire le nom donné au « moi » comme « sujet personnel ».

Le lâcher prise, est donc une histoire d’égo. En conséquence, l’autre, détaché de moi, n’obéit pas à « ma loi » ce qui conduit à la peur ou au contraire à l’illusion de toute-puissance. Ce spiritualiste considère ainsi que le lâcher prise, c’est l’abandon de cette croyance erronée de séparation entre moi et autrui.

Qu’est-ce que cela signifie ? Lâcher prise, c’est donc d’abord accepter ses limites. Il s’agit également de prendre du recul, d’apprendre à se détendre, et enfin, de respirer : « reculer pour mieux sauter ». Vous pensez être concerné par cette question. Vous désirez vous tester, et réduire votre niveau de stress ? Cet article est fait pour vous.

Lâcher prise au travail : 9 leviers pour agir au quotidien

 

Les conséquences négatives du non lâcher prise au travail

Le non lâcher prise, surtout dans le cadre de la vie professionnelle, conduit à un stress chronique, accompagné d’angoisses. Cela peut notamment engendrer de sérieux risques psychosociaux. Cela peut également conduire à un certain mal-être et engendrer des troubles du sommeil. 

Contre le stress au travail, il existe différentes méthodes qui, en fonction de votre profil, fonctionneront plus ou moins bien. 

Cela peut également représenter un poids, que ce soit dans votre vie personnelle ou dans votre quotidien, auprès de vos proches. 

Le lâcher prise, notamment dans le cadre de la vie professionnelle, pourrait donc soulager le stress que vous éprouvez au quotidien.

 

Pourquoi lâcher prise au travail, c’est difficile ?

Cependant, il semblerait que des peurs inconscientes, telle que celle d’être dominé vous en empêche. La peur de faire des erreurs conduit notamment à un stress au travail. 

Il se peut également que vous éprouviez souvent de la culpabilité. Celle de ne pas être suffisamment à la hauteur. 

De plus, les collaborateurs stressés sont confrontés à la peur de manquer, ou encore à la peur de l’inconnu. Affronter le stress, c’est également accepter de pouvoir perdre quelque chose.

 

Pourquoi le lâcher prise est-il important ?  

Lâcher prise au travail, c’est empêcher que les soucis professionnels envahissent votre quotidien, mais également préserver sa santé physique et mentale, afin d’être heureux. Cela consiste également à ne pas « tomber dans l’épuisement » et enfin pouvoir être soi. 

Votre épanouissement est essentiel, pour ne pas succomber au burn-out. L’énergie est précieuse, et il est important de ne pas la gaspiller, d’apprendre à gérer les urgences et cela en vertu de votre bien-être.

Savoir lâcher prise encourage également votre propension à la créativité, permet de faire émerger de nombreuses solutions, et d’améliorer la connaissance de soi grâce à l’introspection.

 

Comment lâcher prise au travail ? 

Le lâcher prise n’est pas facile pour certains, voire impossible à intégrer à son quotidien pour d’autres. Sachez cependant qu’il existe quelques clefs pouvant vous accompagner dans la lutte contre le stress.

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1. Prendre du recul 

Bien qu’il soit facile de conseiller quelqu’un en lui disant de « prendre du recul », il n’en est pas moins essentiel. Parvenir à se calmer, se positionner en observateur de soi-même, et apprendre à se relaxer et à relativiser est pourtant un travail de tous les jours.

Pour ce faire, vous pouvez pratiquer la méditation de pleine conscience, ou encore vous concentrer sur votre souffle lorsque vous faites une sieste. Vous relaxer, c’est apprendre à respirer. Certaines méthodes telles que l’hypnose ou la sophrologie peuvent vous accompagner dans l’apprentissage de la respiration et de la relaxation.

 

2. Contrôler les pensées négatives

Le mental peut s’alourdir au fur et à mesure des pensées négatives. Dans un tel cas, la respiration est également essentielle afin de rester zen. Il est important de comprendre que vos pensées vous représentent. Apaiser votre charge émotionnelle est donc vital à votre bien-être et contribue au lâcher prise au travail et en dehors. Il est nécessaire d’accepter ses limites, d’accepter les limites de vos collaborateurs, et d’améliorer vos relations professionnelles. Enfin, il est important de ne pas gérer les crises « à chaud ». Cela nécessite notamment de mieux gérer l’échec, dont la gestion requiert un certain niveau de confiance en soi.

 

3. S’affranchir de l’illusion de toute puissance 

Lâcher prise requiert l’acceptation de notre statut d’être humain et donc de nous libérer de notre égo et de notre illusion de toute puissance. Il existe pour cela certaines solutions. Tout d’abord, vous pouvez vous poser la question de savoir pourquoi vous désirez à tout prix crier victoire. La compétition n’étant que l’apanage de celui qui la met en place et de celui qui se prête au jeu, pourquoi seriez-vous concerné ? Vous pouvez de ce fait abandonner la notion même de concurrence. L’égo engendre parfois à une « fierté exacerbée qui conduit à refuser d’avouer toute faiblesse et, ce faisant, d’accepter l’aide de quiconque ». Il est donc essentiel de s’en libérer.

 

4. Accepter de perdre le contrôle (de temps en temps) pour lâcher prise au travail

La perte de contrôle va de pair avec l’illusion de toute puissance. Il est possible de compenser le stress en déconstruisant cette croyance qu’il faut tout contrôler. Savoir lâcher prise, c’est accepter de ne pas pouvoir tout contrôler. Le manager ne peut pas être responsable de tout et passer son temps à tout vérifier. IL doit se concentrer sur ses priorités.

 

5. Accepter ses imperfections 

En 1956, le « père de la psychologie individualiste et théoricien de la personnalité, » Alfred Adler considérait la quête de la perfection comme l’intention inconsciente de vouloir « combler un sentiment d’infériorité quant à un aspect de sa personne, afin d’atteindre un pouvoir de contrôle sur notre environnement ». Or, le complexe d’infériorité dissimule un manque d’estime de soi. Pour lâcher prise au travail, il est donc nécessaire de revoir ses ambitions sous le prisme du positivisme, c’est-à-dire « à atteindre des objectifs qui font du sens dans notre vie et qui sont en accord avec nos valeurs », et non conduites par une quête de perfection.

 

6. Se fixer des objectifs atteignables 

La visualisation permet d’abord d’atteindre ses objectifs en influençant positivement le cours des événements. Pour cela, imaginez-vous en train de réaliser puis d’atteindre vos objectifs. Comment vous y prendriez-vous ? Quelles difficultés rencontreriez-vous ? Que ressentiriez-vous une fois les objectifs atteints ?

N’oubliez pas, la charge de travail et les objectifs demandés doivent être réalistes. Vous ne pouvez pas briefer vos collaborateurs convenablement si la tâche qui leur est assignée est irréaliste. Il en va de même pour vous, que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle : personne ne peut vous demander l’impossible.

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7. Faites respecter vos limites pour lâcher prise au travail

En psychologie, et selon la psychologue Anne Clotilde Ziégler, la caractéristique de l’abus consiste au dépassement des limites. Il est essentiel de comprendre cette notion. Comment apprendriez-vous à gérer votre stress convenablement si vos limites sont sans arrêt dépassées ? Apprendre à dire non et à imposer une frontière imperméable entre vous et votre interlocuteur est essentiel à votre bien-être, et cela requiert une certaine confiance en vous.

 

8. Le passé appartient au passé

Ruminer n’est pas bon pour notre santé mentale, et nous le savons tous à nos dépens. Il s’agit d’un moyen contreproductif « de répondre à la détresse en impliquant une manière (lamentation) répétitive (et passive) sur les symptômes de la détresse, ainsi que sur ses causes et conséquences possibles ». Selon le médecin en neuropsychologie Bernard Anselme, arrêter de ruminer nécessite d’abord d’accueillir les ruminations et ensuite de comprendre l’émotion dissimulée par la pensée négative. Ne pas culpabiliser, puis lâcher prise est essentiel.

 

9. L’importance de l’intuition

Pour l’écrivain Sophy Burnham, ignorer l’intuition serait facile, mais il s’agirait d’un don qu’il ne faudrait sous aucun prétexte négliger. Selon Stéphanie Marécaux, sophrologue et formatrice, les personnes intuitives feraient davantage « en sorte de se débarrasser de leurs émotions négatives », bien qu’elles écoutent leur ressenti. Il serait donc temps de commencer à écouter votre cœur afin de lâcher prise au travail.

 

10. Se déconnecter de sa vie professionnelle

La déconnexion est d’une importance capitale. Il est nécessaire de laisser ses problèmes professionnels derrière vous lorsque vous sortez de votre bureau. Il est notamment important de passer du temps avec ses proches à rire et à discuter. Faire du sport participe également à l’évacuation du stress.

 

Et en dehors du travail ? 

Il est possible que votre vie personnelle empiète sur votre vie professionnelle. 

Par exemple, votre entourage compte peut-être un manipulateur, voire plusieurs, ce qui provoque une forme de nervosité chronique, latente, palpable (il se peut d’ailleurs que cela soit le cas dans votre vie professionnelle). Le bien-être au travail est certes essentiel, mais comment lâcher prise au travail si vous vivez l’enfer à la maison ? 

Les mécanismes psychologiques de votre inconscient sont puissants et il est possible que votre corps réagisse. Si vous ne parvenez pas à lâcher prise malgré tous les conseils qui vous sont donnés, et en dépit de votre bonne volonté, n’attendez pas le burn-out pour suivre une psychothérapie.


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