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Prise de risque : beaucoup de bienfaits à sortir de sa zone de confort

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La vie est une succession de dangers, d’accidents et de risque calculés. L’hypnothérapeute et formateur Olivier Lockert affirme que le choix de la sécurité équivaut à prendre la décision de « ne plus grandir ». Nous ne contrôlons pas l’ensemble des paramètres de notre vie. Il serait vain de penser qu’une action est dénuée de risque et dénuée d’éventualité ou de probabilités d’échec. La prise de risque est donc en quelque sorte obligatoire.

Qu’il s’agisse d’un enfant, un adolescent ou un adulte, le danger est toujours présent. La gravité de celui-ci est subjective et varie en fonction de la vulnérabilité de chacun. Pour un professionnel qui a besoin d’avancer et qui a soif de réussite, la prise de risque fait partie du quotidien et cela commence généralement par sortir de sa zone de confort.

Risques calculés, risques inconsidérés, risques minimes… L’issue d’une décision innovante est toujours inconnue. Les entrepreneurs et les décideurs savent pertinemment qu’il est nécessaire d’oser afin d’affronter leurs peurs et de prendre des risques (parfois grâce à l’intuition) afin d’obtenir des résultats satisfaisants.

Prise de risque : beaucoup de bienfaits à sortir de sa zone de confort

 

Quel est l’intérêt de « prendre des risques » le plus tôt possible ? 

Le fait de prendre des risques présente plusieurs avantages. Le plus tôt vous prenez des risques, le plus tôt vous tirez une leçon des risques pris.

 

Apprendre de nos erreurs 

Les nouvelles expériences permettent toujours de gagner en compétences et d’apprendre de ses erreurs. Dès lors, prenez le soin d’être entouré. Les risques peuvent ainsi être encadrés par des professionnels (ou non) seniors. Ces derniers mettent en place des « digues » ou des « garde-fous » afin de minimiser les risques auxquels nous sommes confrontés.

 

S’améliorer grâce aux risques

Grâce aux erreurs effectuées et aux solutions trouvées pour avancer, on peut non seulement gagner en termes de confiance en soi (car nous avons osé agir), mais aussi constituer soi-même des outils pour devenir plus efficace. Aussi, cela permet de mieux se connaître, car nous savons comment nous agissons face à la difficulté.

 

Commencer tôt pour mieux appréhender les risques à venir

En commençant très tôt, les entrepreneurs peuvent facilement avoir une idée de la probabilité d’occurrence de tel ou tel aléa. Au plus, le chef d’entreprise rencontre des aléas, au mieux celui-ci maîtrise des risques. Prendre instinctivement la bonne décision, faire preuve de bienveillance envers soi et autrui, développer son leadership dans divers processus de prise de décision et situations instables… la prise de risque entraîne une meilleure anticipation de celui-ci (ainsi qu’une meilleure gestion !).

 

Grandir en maturité avec la prise de risque

L’acquisition de l’expérience à la suite d’un coup de poker de celui qui aime prendre des risques est essentielle à son évolution. Même les activités les plus dangereuses deviennent des occasions de renforcer sa capacité à devenir un décideur (à prendre des décisions). Ceci, grâce aux risques pris. Prendre une décision telle que monter une start-up au Vietnam ou se lancer dans l’entrepreneuriat sont des expériences enrichissantes dont vous sortirez grandi.

 

Les risques dans notre vie professionnelle

À titre d’illustration, certaines conséquences de risques encourus peuvent être décelées tardivement. C’est par exemple le cas concernant la consommation d’alcool, de cannabis, de drogues, des troubles de l’anxiété, de l’infection du VIH ou d’hépatites. Dès lors que des mesures préventives sont assurées par les individus, de tels risques peuvent être amoindris. Il en va de même pour ce qui concerne notre vie professionnelle.

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La prise de risque, essentielle au (bon) management ? 

Dès lors qu’ils occupent des postes à responsabilité au sein d’une hiérarchie déterminée, hommes et femmes doivent oser prendre des risques et agir avec proactivité et autonomie. Malgré les systèmes de prévention des risques établis, un PDG peut tirer avantage des conduites préventives de tels collaborateurs. Ces derniers influencent les rendements grâce à leurs actions concrètes et risquées. 

Un bon manager doit pouvoir inclure dans le management qu’il propose un système de détermination des risques éventuels. Ceci grâce à des seuils, des taux de satisfaction, des taux de conversion… de tels indicateurs peuvent être révélateurs de risques importants et requièrent de prendre des actions précises qui ne sont pas non plus dénuées de risque.

 

Quelle place occupe la prise de risque ?

La prise de risque est un acte indépendant entrepris par le manager après perception du risque. Le risque peut ainsi être interprété comme une action visant à réduire les conséquences dévastatrices d’une situation. Une décision pourrait être mise en avant pour prendre des risques calculés visant à éloigner un danger encore plus grand.

Cependant, certains facteurs échappent au contrôle comme un risque d’inondation à la suite d’aléas relatifs aux défauts d’étanchéité du matériel acquis par exemple. Le manager ne peut pas se fier uniquement à ses compétences, à ses connaissances et aux informations dont il dispose. Il est aussi tenu de prendre en considération son expérience, son opinion subjective et même dans certains cas son intuition. 

Un leader ne peut se permettre d’avoir peur de prendre une décision. Il doit trouver l’équilibre entre le pilotage de projet et le respect de la liberté de décision de ses collaborateurs. Ceci, en évitant au maximum de commettre des erreurs.

 

L’équilibre de la prise de risque : « oui, mais pas trop… »

Bien que certains individus (tels qu’un prince héritier) puissent se permettre de prendre des risques qui nous sembleraient inconsidérés, ce n’est pas le cas des professionnels évoluant au sein d’entreprise qui ne leur appartiennent pas et qui doivent « faire leurs preuves ».

Ainsi, il s’avère nécessaire de se référer à la bienveillance de nos collaborateurs expérimentés dès lors qu’il s’agit d’un processus de gestion des risques. Ceci, afin d’éviter les risques majeurs tels que les baisses de rendements (par exemple des placements). 

Untel sait prendre des risques afin de grandir, mais doit rester prudent. L’idée est donc de trouver un équilibre dans sa vie professionnelle, et ce afin de minimiser les effets indésirables et de maximiser les effets positifs. 

L’aversion au risque est loin d’être propice au développement d’une entreprise, mais le risque doit être mesuré par les collaborateurs.

 

Se préparer à prendre des risques

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas forcément l’intégralité de l’équipe de management qui est préparé à la gestion de crise. Une place de moindre importance est accordée à une crise dès lors qu’elle n’est pas encore « effective ». 

Cependant, la crise fait souvent place à la panique et les erreurs peuvent rapidement survenir. 

Mettre en place un comité de gestion des crises, des réunions sur la gestion des risques professionnels et psychosociaux est autant d’actions préventives permettant d’agir rapidement afin d’endiguer une situation qui s’envenime qu’il s’agisse des risques d’incendie ou de cyber menaces. 

En fonction de la situation, certains scénarios requièrent d’avoir l’audace nécessaire. Il pourrait s’avérer adéquat de se tourner vers des personnes préparées avec, par exemple, un expert en matière de gestion de crise sanitaire.

La préparation aux situations de crise permet aussi à chacun de connaître sa place et son rôle. 

Il est nécessaire d’admettre que nous ne sommes pas toujours « l’homme de la situation » capable de prendre l’ensemble des risques sur ses épaules et d’agir efficacement en cas de problèmes identifiés, surtout lorsque ceux-ci sont extérieurs à notre domaine de compétence. 

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Cela permet notamment de se défaire d’une pression excessive et de renforcer l’efficacité des systèmes organisationnels.

 

En conclusion : Pourquoi prend-on des risques inconsidérés ? 

Les ados sont les mieux placés pour prendre des risques inconsidérés. Le danger est présent dans n’importe quelle étape de l’évolution des êtres humains. Bien que parfois audacieux, les risques que prennent les individus peuvent conduire à avoir d’amers regrets. Mais alors, pourquoi prend-on des risques ? 

Illustrons notre « addiction » au risque avec un rapport sexuel. Celui-ci permet la sécrétion de dopamine, l’hormone du bonheur, et conduit de facto à la diminution de la perception du risque. Ainsi, le plaisir peut faire oublier la prévention du risque comme l’omission de l’utilisation d’un préservatif dans une relation sexuelle. 

Des individus qui se montrent généralement prudents peuvent oublier le principe de précaution face à des plaisirs imminents (et cela est loin d’être uniquement sexuel). Être capable de prendre des risques à la loterie, jouer à la roue de la Fortune, investir son plan d’épargne dans des titres boursiers, ou avoir une pratique sportive dangereuse sont autant de scénarios porteurs de risques qui procurent des satisfactions immédiates.


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